Présentation EURONOR

Nous nous inscrivons dans l’histoire française de la pêche hauturière.

Terre-Neuve, Labrador, Groenland, Spitzberg ou Islande sont des destinations fréquentées depuis plus de cinq siècles par les pêcheries de morue qui ont nourri nos populations, plusieurs fois menacées par la famine.

Si la pêche artisanale côtière se concentre sur les poissons plats (sole, limande, …), les poissons de roche (rougets barbets, grondins, …), les céphalopodes (encornets, seiches, …), les crustacés (crabes, langoustines, homards, …), la « grande pêche » ou pêche hauturière complète la diversité des apports et assure les volumes nécessaires pour l’approvisionnement des marchés avec ses espèces prisées par le consommateur : cabillaud, lieu noir, merlu, églefin… Les bateaux de pêche hauturière ne pourraient pas exploiter la ressource de la pêche artisanale le long des côtes et les bateaux de pêche artisanale ne pourraient pas fréquenter les eaux de la pêche hauturière.

Les premiers pour une question de volumes insuffisants pour assurer la rentabilité des navires et les seconds pour des raisons de sécurité : les navires seraient trop petits et ne seraient pas assez résistants pour affronter le mauvais temps au large, avec une capacité de stockage insuffisante vis-à-vis de l’éloignement des zones de pêche.

N’opposons pas ces pêcheries, elles ne sont pas substituables, elles sont indissociables et complémentaires !